Big City - Episode 3 : Adieu Big City

Bonjour à toutes et à tous ! Voici le troisième et ultime volet de notre saga à Tuhki et moi :

Episode 3 : Adieu Big City

Synopsis : Alors que l'on croyait Big City enfin en paix grâce au Conseil Pacifique tenu par les chefs de gangs de la ville, des hélicoptères en provenance des Etats-Liés arrivent sous les regards inquiets des habitants...

Attention, cet épisode contient des passages pouvant être choquants pour certains.

ça se télécharge ici en 3 parties !

Distribution :

Tuhki : Kate ; Reporter ; Figuration
Grushkov : Le Président-Maire ; Figuration
Cladall : Markus
Neo Thirst : Bob
Roucky : Elen
Mihou : Le Président
François TJP : Burger
Apollo : Conseiller
Kwaam : Le King
Arthur : Alan Parrish
The Chamois : Perchman
Flynn : Caméraman
DestroKhorne : Christopher Nimoy
Artekyon : Muffin
MimiRyudo : Le Bègue
OKEPI : Roger
Richoult : Jimmy ; Zombie
Diwan : Shaun
Vohoma : Le Pacificateur
Taka : Garde Présidentiel
Draignaell : Soldat
Xzimnut : Docteur Nasy
@now@n : Amy
Isthun : Sahri LeVache dans le rôle de John Perchman
Istria : Nina Manej dans le rôle d'Ema Faucon
LD-Fiction : Jacobi Forest dans le rôle de Jack Caméraman
Hugo : Burt Grosmann dans le rôle d'Alistair De Bonnefleur
Bohort : Clark Michael dans le rôle de Marty Maursel

Toutes les musiques ont été composées par Grushkov

Merci à tous d'avoir écouté cette saga, à très bientôt pour de nouvelles aventures en audio !

Comments

[JEan-Eusebe]

Voici ce que j'ai à dire sur Big city,

C'est bourré de fautes et de spoil mais je fais cela en hate parce que j'ai promis à Grugru que j'embrasse très fort !



L'univers :



Très complet parfaitement maîtrisé de bout en bout, le monde dystopique basé sur une société de consommation drogué au télénet est absolument parfaite.

Les bas quartiers sont réaliste bien qu'un tantinet condescendant vis à vis de la situation de sa population (seule les gens du haut peuvent venir en aide à ceux du bas ?)

Dans l'absolu le monde se tiens et fait penser à une Angleterre Tatcherienne poussé à l’extrême avec une classe dominante richissime,

une classe moyenne noyé par le travail et tiraillé par la peur de la perte de l'emploi ainsi que par la volonté d'élévation sociale

Et une classe basse complètement désœuvrée.

Question : La classe ouvrière et laborieuse (bâtiment, manufacture, caissière à l'hypermarkt etc) est elle recruté dans les bas quartiers ?

Bref pas une seule seconde j'ai trouvé que l'univers était fake. Ma suspension consentie de l'incrédulité (raconte toi là comme Karim Debbache) a été parfaitement préservé.



Le ton/ Le rythme :



Le ton de la série, tragicomique est parfaitement dosé, je me suis tout de suite retrouvé dans ce ton de narration.

Il faut avouer qu'il permet de souffler un peu dans un monde qui ne permet pas de rigoler tout le temps sans pour autant supprimer l'ambiance pesante.

Le rythme est excellent, la transition entre les différentes scènes se fait très bien et poser parfois quelques publicités en intervalle est une magnifique idée. D'autant que ces dernières sont géniales.

Au fur et à mesure des trois épisodes ces transitions sont de mieux en mieux gérées. Et jusqu'au final je trouve cela formidable.



La musique :

Elle est juste parfaite. C'est parfaitement bien fait pour l'ambiance et elle reste en tête quand nécessaire. Je pourrais refaire en boucle le générique du JT d'Alan Parish !



L'histoire :

Il y a des éléments perturbants dans cette histoire. Je crois que bien que j'ai appréciés les moments globaux, j'ai trouvé la chronologie des éventements un peu rapide. Notamment la vitesse de construction du mur.

Mais c'est vraiment un détail.

La progression de Kate, les aventures du Maire (PRÉSIDENT maire!) et de Burger sont tout à fait intéressante et les destins croisés de tous est vachement bien mené.

J'ai même des hypothèses en que je préciserais à la fin du commentaire.



Les dialogues :

Les interactions entre les personnages sont très bons mais ce qui reste un gros point fort de la saga se sont les monologues de certains personnages.

Même si de tels monologue manquent de réalisme dans la vraie vie, ici ils sont bien écrit, fort en émotions et très représentatifs des personnages.



Les personnages :

C'est dingue comme c'est dur de créer un personnage. Dans l'absolu c'est à la fois le point fort et un des points faibles de la saga.

Oui j'ai adoré les personnages, certains sont tout à fait géniaux et super crédibles. Mais d'autres me font plus tiquer...

Kate tout d'abord est un personnage dont je cerne mal les motivations.

Part elle à l'aventure pour être fort et indépendante?

Est elle en réelle compassion avec les gens qui l'entourent ?

Quels sont ses vraies colères et ses vraies envies ?

Je l'ai trouvé bien que très inintéressante assez transparente vis à vis d'autres personnages.

Bob m'a fait pensé à Cid de Final fantasy VII, en vieux roublard passionné de politique. C’est tête de pioche mais il est parfaitement clair de voir ce qui le motive. Il a beau râler, être pénible, sans talent de leader et être absolument incapable de la moindre compétence organisationnelle , sa motivation est réelle et ça fait plaisir.

Je crois que c'est mon personnage préféré avec le King, les deux se ressemblent dans un sens. Leurs devoirs et leur idéaux ne sont juste pas rangés dans le même sens.

Burger est super crédible en chef un peu couillon, on y croit de bout en bout.

Je pense que si sa bande le suis c'est parce qu'il a bon fond. Je crois qu'il a de vrai compétence de leader parce qu'au fond il se bat pour être aimé mais aussi pour rendre heureux les gens autour de lui. C’est tout à fait honorable.

Marcus est un personnage qui manque cruellement de profondeur selon moi, son amour pour Kate est pratiquement la seule chose qui le défini. Certes il est le chef de la rébellion mais il semble complètement hors sol. Il veut une victoire mais n'a aucune idée de ce contre quoi il se bat. C'est un peu triste.

Enfin le personnage et le point où j'ai tiqué c'est l'assistante d'Alan Parrish. Comment a t elle pu être une telle menace sur le président des états liés ? C'est complètement invraisemblable.

C’est le point faible de l'histoire.

Ça aurait été crédible si elle avait accompagné Alan Parrish directement à la maison d'Or. Là oui elle aurait pu profiter d'une faille du système pour abattre Alan et menacer le président.

Bref ce point est un vrai creux.

Et je chipote parce que je sais que plein de points seront améliorés les fois suivantes. Et que le potentiel de vos créations est énorme.



Dernier point à aborder reste la fin.

Mon hypothèse n'est pas que Marcus se fasse tuer mais que Kate se suicide.

Rien ne dit sur qui elle tire.

Et expliquerait beaucoup plus de chose selon moi.



Quant au bébé... Aucune idée de qui il est mais j'y vois juste une marque d'espoir dans tout ce bourbier.



En résumé cette saga est excellente,

Des moment sont drôle voir hilarant (Scène du chandelier, les pubs, l'assistant du maire etc.)

Les critiques de la société sont profonde.

Les personnages restent un peu bancal par moment mais pour beaucoup ils sont très bien pensés.

Et les dialogues et les monologues sont géniaux !

[Universalis]

Une sacré claque!



Très très très très bon épisode qui finit un arc narratif avec panache. J'aime beaucoup le format auquel le montage s'adapte très bien et vous maîtrisez votre univers sans être débordé par lui. Je n'ai absolument pas vu (entendu) passer le temps, du beau boulot même si à la fin j'étais sur l'arrière train en train de me dire "whoa ça c'est une fin".



On voit une nette progression entre le premier opus et ce dernier, autant au niveau des acteurs que du montage, des musiques, une belle montée en maturité.



Au niveau de l'ambiance, je l'ai trouvée sombre et désespérante, dans le bon sens dramatique du terme. Le précédent opus était déjà un peu plus sombre que le premier épisode mais avec toujours une touche d'humour bien dosée qui marchait bien, notamment dans les interaction entre les personnages) et qui laissait des moments de respirations. Dans celui-ci, les éléments comiques (publicités notamment) sont désespérantes car ce qui se passe dnas Big City est tellement stressant que les publicités nous donnent juste envie de claquer les citoyens des États-Liés qui regardent ça comme un feuilleton, ce qui renforce d'ailleurs le côté ineluctable d'Adieu Big City et l'angoisse que l'on a pour les personnages.



J'ai beaucoup aimé les musiques qui aident clairement à l'immersion dans cette aventure.



Pour le reste je suis obligé de mettre en spoil.







Les personnages principaux ont pris une dimension nouvelle: Burger est devenu attachant dans son rôle de mari transi d'attentions, Kate a poursuivit son évolution vers une femme forte et sûre d'elle, Bob s'est assagi (miracle!), Marcus s'est assombri; on peut dire que la perte de deux proches dans le deuxième épisode a vraiment marqué les mentalités.



Vous n'avez eu aucune pitié avec votre casting, autant la fin de l'épisode deux offre trois morts importantes (Owen, Kyle et Kevin), celui-ci écrème carrément l'intrigue. J'aurais aimé une mort un peu plus horrible pour Alan Parish (genre un aller simple pour Big City) mais ça fait plaisir qu'il ait payé :P même si j'aimais beaucoup son interprétation. Cette liberté dans le nettoyage m'a rendu bien concerné car je me suis bien attaché aux personnages et en voir mourir certains m'a touché. Heureux que le conseiller de monsieur le Maire ait survécu, j'ai vraiment cru qu'ils l'avaient abandonné.



La fin est pleine d'amertume, comme si tout ce qui s'était passé n'avait fondamentalement rien changé dans le monde, triste constat mais porté avec intelligence.



A la fin, c'est le fils de monsieur le président-maire et son "épouse-objet" ou cette chère Kate qui n'a pas eu ses "...." depuis longtemps?









Quelques petits points négatifs toutefois, mais qui forcément sont en spoiler:





Certains éléments ne sont pas exploités à fond comme les dissensions qui naissent chez les Royalties, de même le personnage du pacificateur est très en retrait ou même Muffin qui auraient peut-être pu avoir un peu plus de temps d'antenne, mais il faut dire qu'il y a foule dans cette saga.



C'est sans doute voulu, mais à la fin, on ne sait pas si Burger est mort ou non.



De même, c'est dommage que vous ayez dû expliquer deux fois le principe de "Adieu Big City", d'abord en intro puis lors d'une discussion dans Big City entre les techniciens et les rebelles, il aurait peut-être mieux valu fusionner les deux passages en une seule scène.



En tout cas, aucun de ces éléments n'a gâché mon plaisir!







Bref, vivement votre prochaine production!